1c) Le caducée d’Hygie

En PréAmbule

                                                                                                              HYGIE

Hygie, déesse de la santé, de la propreté et de l’hygiène, est la fille d’Epione et d’Asclépios. Elle prend soin des temples de son père.

Son culte se répand au IVe siècle av. J.-C. à Epidaure et à Athènes (flan sud de l’Acropole principalement).

Représentée avec une couronne de laurier, elle tient un sceptre et symbolise aussi la Médecine et la Sagesse.
Un seul serpent entoure la coupe d’Hygie et boit dans cette coupe (source de bienfaisance) une potion médicinale. Cette scène symbolise le soulagement des maux des Hommes, la guérison, la résurrection.
Le liquide représente la potion nourricière offerte par Hygie.

Il semblerait que ce symbole des apothicaires soit apparu pour la première fois en 1222 à Padoue. Quant à la France, sa première apparition aurait eu lieu sur un jeton en 1796. Ce caducée sera adopté officiellement en France seulement en 1942 (Jean-Pierre Bayard, le symbolisme du caducée, 1998, p.115-118).

HYGIE : divinité liée à la santé.

PAUSANIAS : Périégèse, II siècle, Livre I (Attique), chapitre XXIII (4) ;
Livre II (Corinthie), chapitres IV  (4) ; XI (6), XXIII (4), XXVII (6) ;
Livre III (Laconie), chapitre XXII (13, fin) ;
Livre V (Elide), chapitres XX (3), XXVI (2);
Livre VII (Achaïe), chapitre XXIII (7);
Livre VIII (Arcadie), chapitres XXVIII (1), XXXI (1), XXXII (4), IIIL (1);
Livre IX (Béotie), chapitres XXVI (8), XXXIX (3).
HIPPOCRATE : le Serment, probablement IVe  siècle av. J.-C.

Repères iconographiques

Salle A du Manège ou salle 405, sculptures antiques des grandes collections princières, italiennes et françaises restaurées aux XVIIème et XVIIIème siècles. Denon. Relief, dit Esculape et Hygie, marbre, 1er- IIème s. après J.-C. Relief restauré au milieu du XVIIIème siècle, Italie. Ce relief décorait la base de la statue de Mercure sur le portique en hémicycle de la ville d’Albanie.

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