NINGISHZIDA
Dieu serpent Ningishzida (seigneur de l’arbre fiable) : dieu mésopotamien de la végétation et de la fertilité, dieu chtonien. Fils du dieu chtonien Ninazu (seigneur médecin) et de Ninginida. Il est uni à la déesse Ninazimu’a.
Il a comme symbole un reptile venimeux ressemblant à une vipère. Voir le vase en stéatite (Louvres). Ce dieu est un messager entre les hommes et la déesse Ishtar ou le dieu Ningirsu.
D’après William Hayes Ward, les cylindres de sceau de l’Asie occidentale (1910) : certains sceaux cylindriques mésopotamiens possèdent des symboles ressemblant au caducée et dateraient entre 4000 et 3000 avant J.-C. (3500 pour certains à Babylone).
Dans les civilisations antiques, la médecine côtoie la magie, les arts divinatoires.
Sumer : au Louvre, nous trouvons des serpents entrelacés qui datent de la civilisation sumérienne.
Rhéa : une légende orientale met en scène Zeus (qui n’en est pas à un inceste près) qui souhaite s’unir avec sa mère Rhéa. Cette dernière se change alors en dragon et chasse ce fils indigne. Le rusé Zeus parvient à son but en se métamorphosant également en dragon. Il décide alors, comme symbole, de former un nœud « l’Héracléon » avec la baguette hermétique. Jean-Pierre Bayard, le symbolisme du caducée, Paris, 1990, p. 158.