Le coq est un attribut commun d’Apollon, d’Hermès et d’Asclépios, tous intimement liés familièrement.
Un coq était sacrifié à Asclépios. L’animal jouerait un rôle de psychopompe au côté du dieu médecin qui permettait des résurrections sur terre et au ciel. Hermès est également psychopompe. De plus, Asclépios et Hermès en plus du coq, ont tous deux un serpent comme attribut. Ces deux animaux symbolisent le temps dans l’analyse des rêves.
Le gallinacé symbolise l’abondance mais aussi la sexualité, l’amour, la fécondité, les plaisirs de tous les jours. C’est un symbole solaire car le coq chante pour annoncer un lever du jour, la reprise des activités.
En Franc-Maçonnerie, le coq exprime la vigilance et l’apparition de la lumière initiatique.
En Alchimie, le coq est assimilé au Mercure philosophique. Le coq, c’est la matière animée.
Le coq permet d’insister sur le rapport de Mercure avec les sciences, l’éloquence et la réception d’ambassades.
Dans l’astrologie chinoise traditionnelle, le coq est un des douze signes et le reflet d’enthousiasme et de bonne humeur.
Chez les Celtes, le coq était sacré et du coup ne passait pas toujours à la casserole!
BIBLIOGRAPHIE
GAIGNEBET, Claude, Civilisations, A la pêche aux enfants, vol. 37, n°2, Institut de Sociologie de l’Université de Bruxelles, 1987, p. 35-41.
GAUDIG Madonna, Animaux de pouvoir, Guides, protecteurs et guérisseurs, (Octopus) 2006, trad. française (Véga) 2006.