Hercule-Héraclès-Alcide

HERACLES (OU HERCULE OU ALCIDE DE SON NOM ROMAIN)

Hermès est le protecteur d’Alcide dès la naissance de ce dernier. C’est Hermès qui lui a fait boire le lait d’Héra (assoupie) afin qu’il puisse devenir immortel. Mais celle-ci, en colère, n’aura de cesse de tout faire pour supprimer Héraclès.

C’est aussi Hermès qui lui offre en cadeau, une épée. D’autres dieux le protègent également et apparaissent aussi dans son iconographie. Apollon lui fournit un arc et des flèches ; Athéna lui donne une tunique et Héphaïstos lui fabrique un plastron.

Hercule possède un caractère très emporté (et de ce fait, Héra l’aide un peu à se jeter dans de graves situations). Après le meurtre non voulu du fils d’Eurytos, Iphitos, le héros doit se racheter et se soumettre 3 ans en tant qu’esclave. C’est chez Omphale, reine de Lydie en Asie Mineure qu’il doit se rendre. C’est Hermès (Apollodore, Bibliothèque, livre II, Chapitre VI, 3 ; Hygin, Fables, 32) qui le vend à la reine et propose de donner l’argent aux fils d’Iphitos ce qu’Eurytos refuse (seul, du sang versé peut pour lui laver le meurtre).

APOLLODORE, Bibliothèque, livre II, Chapitre IV, 11 et chapitre VI, 3.
DIODORE DE SICILE, Mythologie des grecs, Livre IV, IX-XLIV.
Bibliothèque historique, livre IV, 31.
OVIDE, Héroïdes, épître
PAUSANIAS, Périégèse, livre II, Corinthie, Chapitre XXI, 3.  

HERACLES ET LE SANGLIER D’ERYMANTHE

Un sanglier sévit et terrifie les habitants du Mont Erymanthe en Arcadie.

Eurysthée, cousin d’Héraclès, lui demande d’anéantir la bête. Héraclès cherche le sanglier, le débusque dans sa tanière et le poursuit durant plusieurs jours. L’animal traqué tombe finalement dans un trou creusé par le héros. Sa proie enchaînée, il la porte sur son dos jusqu’à Mycènes.

Héphaïstos a forgé la massue d’Héraclès avec laquelle il a assommé le sanglier.

Il s’agit du quatrième des travaux d’Hercule.

Sur la panse d’une céramique du Louvre, la scène représente Héraclès qui amène le sanglier à son cousin Eurysthée. Ce dernier prend peur et se cache dans une jarre. Hermès assiste à l’action.

Ce récit est tiré de : la Bibliothèque (II, 5, 4) d’Apollodore.

HERACLES ET CERBERE

Le dernier des travaux d’Hercule consiste à ramener du monde des Ombres, le chien à trois têtes, Cerbère.

Héraclès a été cause de la mort de beaucoup de centaures. Il a dû se laver de ses péchés avant de pénétrer dans le Tartare. C’est avec Athéna et Hermès qu’il se rend en ce lieu. Sa mission accomplie, il rapporte Cerbère à son cousin Eurysthée à Mycènes.

Ce récit est tiré de l’Odyssée d’Homère (XI, 626) ; de la Bibliothèque (II, 5, 12) d’Apollodore.

LE BOUCLIER D’HERACLES

Kyknos est fils de Mars/Arès mais c’est un brigand qui sévit en Thessalie.
Héraklès le tue lors d’une confrontation à la demande d’Apollon.

Hermès assiste à la scène dans des représentations de ce genre.

Ce récit est tiré d’un poème de 480 vers, peut-être d’Hésiode. Mais il y a plusieurs versions de l’œuvre d’Hésiode.

Hesiode, le Bouclier (223-224).

Cette légende est une excuse afin de décrire longuement le bouclier d’Héraclès.

HERACLES ET LE LION DE NEMEE

 Il s’agit du 1er des travaux d’Hercule.
En Argolide, un monstre invincible, soumis à Héra, sème la terreur en dévorant bétail et habitants de la région de Némée. Héraclès décoche en vain des flèches contre lui puis fracasse sa massue sur son crâne, elle se brise en deux.  Finalement, il  arrive à le vaincre en l’étouffant. Puis il le dépèce et il revêt sa dépouille qui devient un de ses attributs. Hermès assiste au triomphe du demi-dieu. Héraclès charge sur ses épaules l’encombrante carcasse et la dépose à la porte de Mycènes à l’attention de son cousin Eurysthée.

Cette légende est tirée de la Bibliothèque historique de DIODORE DE SICILE ;  HESIODE, La Théogonie, 318-332 ; HESIODE, Le Bouclier, 118-177.

Un jour, Héraclès, accompagné de son épouse Déjanire doit traverser un fleuve important et en crue. Le centaure Nessos lui propose de faire traverser sa femme sur son dos mais au cours de la traversée le centaure tente d’abuser d’elle. Voyant cela, Héraclès tue Nessos d’une flèche trempée dans le sang empoisonné de l’Hydre de Lerne. Le centaure, à l’article de la mort et avec comme but de se venger du demi-dieu, conseille par ruse à Déjanire de recueillir son sang afin qu’Héraclès lui reste toujours fidèle. A la première incartade du héros, son épouse lui offre une tunique imprégnée du sang du centaure (lui-même contaminé par le sang de l’Hydre). 

A peine, la tunique enfilée, Héraclès sent sa peau le brûler puis partir en lambeaux. Hyllos assiste à l’agonie de son père et avertit sa mère( elle finira par se suicider). Avant sa mort, Héraclès demande à son fils, pour en finir le plus vite possible, de le brûler sur un bûcher élevé sur le mont Oeta. C’est un dieu (Zeus, Poséidon, Hermès ou Athéna) qui l’emporte
sur le mont Olympe rejoindre les immortels. C’est de cette ascension et de l’accueil d’Héraclès  dans l’Olympe dont il s’agit sur ce site.

Hercule fait son entrée sur l’Olympe sur le char de Niké conduit par Hermès et tiré par 4 chevaux. Les Olympiens lui offrent des cadeaux. Héra lui donne sa fille Hébé (la Jeunesse, la Force, la Vivacité).
Hymnes homériques, Héraclès au cœur de Lion.

Hébé (Juventas chez les romains), fille de Zeus et d’Héra (ou d’Héra seule) est la patronne des jeunes mariés. Ganymède la remplace en tant qu’échanson des dieux. 

Sources :
Apollodore
, Bibliothèque, I, 3, 1 ; 1, 13 ; II, 7, 7 ; II, 157-158.
Cicéron, De natura deorum, I, 40.
Diodore de Sicile, Bibliothèque historique, IV, 39, 3. 
Hésiode, Théogonie, v. 5, 921-922, 950-955.
Homère, Iliade, IV, 1-3 ; V, 720-722 ; V, 905.
Odyssée, XI, 603.
Hygin, Fables, 1a.
Hymnes homériques, à Apollon Pythien, III, 186  ; à Héraclès, XV. 
Nonnos de Panopolis, Dionysiaques, VIII, 93 ; XIV, 430 ; XIX, 158 ; XXV, 430 ; XXVII, 241 ; XXXIII, 74 ; XXXV, 333.
Ovide, Fastes, VI, 65 ; VII, 241.
Pausanias, Description de la Grèce, I, 19, 3 ; II, 13, 3 ; II, 17, 5-6 ; VIII, 9, 2.
Pindare, Odes, Isthmiques, IV, strophe 4 ; Néméennes, I, strophe 4, 4 et, VII, strophe 1 et  X, strophe 1 ; Olympiennes, VI, 3. 

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