Argus, Io, Junon, Mercure

Jupiter, dieu, très infidèle, tombe amoureux de Io, prêtresse du temple de sa femme Junon (Héra) et fille du dieu fleuve Inachos. Pour la courtiser discrètement, le souverain envoie une brume dense sur terre. Mais Junon, jalouse, dissipe le brouillard et Jupiter pour cacher ses amours transforme Io en jolie génisse blanche. Mais la déesse réclame la vache et la donne en garde à Argus aux cent yeux.

Jupiter, toujours épris, charge son fils Mercure de la délivrer du monstre. Pour se faire, Mercure utilise la ruse.

Il endort le gardien à l’aide de sa flûte ou de son caducée (selon les versions) puis avec son glaive lui coupe la tête. Il devient Argéiphontes : meurtrier d’Argos.

Junon, très affligée, a pris les yeux d’Argus pour les déposer sur la queue du paon.

Ce récit est tiré des Métamorphoses d’Ovide (I, 663-688).

Salle 929 (ancienne salle 48), 2ème étage. Peinture française, Louvre, aile Sully. Jean-Honoré Fragonard (1732-1806). Mercure et Argus. Copie d'un tableau du peintre hollandais Karel Fabritius (1622-1654) du Los Angeles County Museum of Art, vers 1761-1762. Huile sur toile.

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