Circuit n°4 dans Paris : 4e arrondissement
Voici un nouveau jeu de piste à travers un arrondissement parisien.
Vous allez pouvoir, sur place, retrouver les caducées. Ces thyrses ont l’avantage de vous faire admirez les splendeurs architecturales parisiennes tout en les cherchant. L’exercice n’est pas forcément simple. Il vous faut parfois une bonne vue pour distinguer de loin ces éléments.
Mais attention à ne pas trébucher à force d’avoir le nez en l’air !
Nous vous fournissons les adresses où des caducées ont été identifiés dans l’arrondissement concerné. A l’aide d’un plan organisez votre parcours « in situ ».
Une fois, vos photos réalisées sur place à Paris et mises dans l’ordre que vous aurez défini auparavant, vérifiez dans les rubriques des arrondissements (les diaporamas) si cela correspond à vos résultats.
Si vous ne vous sentez pas encore prêts à l’observation poussée ou si vous souhaitez jouer avec vos enfants, vous trouverez (à la suite des adresses) les photos des caducées liés au secteur et rangés de façon aléatoire.
Jouons donc à travers le 4e arrondissement regroupé avec le 5e arrondissement. Même avec les deux zones réunies, il y a très peu de matière pour une longue promenade. Pour corser l’affaire, nous ne préciserons pas si l’adresse est située dans les 4e ou 5e arrondissements et nous mélangerons aussi les photographies.
Rien ne vous empêche de continuer avec d’autres jeux de piste.
Il vous suffira d’un peu d’observation au début du divertissement. A force d’attention, vous serez de plus en plus aptes à trouver rapidement des caducées par vous-mêmes. Il peut y avoir plusieurs photos pour une même adresse.
Où suis-je, où vais-je ?
– Tribunal de Commerce : 1, quai de la Corse, île de la Cité. Construit en 1865 par Antoine-Nicolas Bailly à la demande de Napoléon III.
– Façade nord : 4 figures sculptées par Albert-Ernest Carrier-Belleuse. Nous nous intéressons au-dessus, à l’étage de l’attique où le caducée apparaît entre deux Hermès. Ici, il s’agit de bustes en Hermès coupés par des plans verticaux, à la poitrine. Au centre, entre deux Hermès, la balance de la justice et le caducée à l’endroit du fléau.
– Au 1er palier de l’escalier d’honneur à double révolution (style Renaissance) : 4 statues de femmes dans une niche représentant le Commerce maritime, le Commerce terrestre, l’Art mécanique et l’Art industriel. Les statues datent de 1865 et sont l’œuvre de Jean-Baptiste Paul Cabet (élève de François Rude). Celle qui nous intéresse représente le Commerce maritime avec les ailes du casque d’Hermès et le caducée.
– Porte latérale des Prud’hommes avec au centre la balance de la justice et le caducée à l’endroit du fléau.
– Tribunal de Commerce, rue de Lutèce, Île de la Cité. Totain J. et Vigreux : architectes.
– Hôpital du Val-de-Grâce : 74, boulevard de Port-Royal.
– Caducée en dessous du buste de Dominique-Jean Larrey (1766-1842) : chirurgien en chef de la Grande Armée et membre de l’académie de Médecine. Grâce à des ambulances chirurgicales mobiles, il a instauré la médecine d’urgence sur les champs de bataille napoléoniens. Larrey est mort à Lyon d’une fluxion de poitrine contractée sur un bateau à son retour d’Alger.
– Caducée en dessous du buste de René-Nicolas Dufriche Desgenettes (1762-1837) : médecin-chef de l’Armée d’Orient en 1798, médecin-chef de la Grande Armée en 1807 et membre de l’Académie Royale de Médecine en 1820. Il est mort d’une apoplexie.
– 71, rue Saint-Antoine.
– Angle 17 rue de la Bûcherie – rue de l’Hôtel Colbert (ancienne rue des Rats). La première université de Paris.
– Hôtel de ville. Rue de Rivoli et rue de Lobau. Façade avec 30 sculptures.
Les débuts de l’Hôtel de Ville : la Maison aux piliers, en 1357, sur la place de Grève transformée en 1533 et jusqu’en 1628 en un Hôtel plus imposant, celui de Boccador. Puis à l’époque de Rambuteau (à partir de 1837), c’est un bâtiment quadrangulaire achevé en 1865 sous Haussmann. Un magnifique édifice décoré par Ingres, Delacroix… Malheureusement incendié lors des événements de la commune (1871), il est reconstruit pratiquement à l’identique du point de vue de la façade par les architectes Théodore Ballu et Edouard Deperthes (gagnants du concours de 1873 pour une inauguration en 1882).
– Bibliothèque historique de la ville de Paris, 24 rue Pavée. Plafond de 1614. Si vous réussissez à rentrer. C’est un lieu magnifique.
– 21 rue Jean de Beauvais.
– Mercure philosophique. Porche central de Notre-Dame de Paris, 6 Parvis Notre-Dame, place Jean-Paul II, Île de la Cité.
– 17, rue Lagrange. Architecte : V. Rich, 1890. Les serpents se voient au niveau des ailes.
– 33, rue de la Verrerie, angle de la rue des Archives, Rue du Temple, rue de Rivoli.
– Place Louis Marin. Architecte : Pierre Poisson.
– 17, boulevard Henri IV, angle 2, rue Jules Cousin.