Paris-8ème

Verdoyant, reposant mais aussi animé, peuplé de splendides musées : visitez le 8ème arrondissement.

PREFACE

A travers les rues du 8ème arrondissement, les explorations ont amené à la découverte de lieux verdoyants et reposants mais aussi d’endroits plus animés et de splendides musées.

Nous en avons recueilli un catalogue assez fourni et enrichi par les collections ou le décor des musées de toute beauté notamment avec le Petit Palais, le Conseil de l’Ordre des Pharmaciens et les Arts Décoratifs (hôtel Nissim de Camondo).

Ce travail se termine par la superbe place de la Concorde et ses « caducées ».

Bien entendu, certains éléments ont dû échapper à l’œil perspicace de la photographe.Il faut tenir compte aussi du manque de visibilité parfois, dû à différentes et nombreuses raisons et qui occulte peut-être le motif recherché.

Ce catalogue sera complété à l’avenir en fonction des nouvelles découvertes en caducées.

Les légendes et commentaires seront également plus étoffés.

En attendant, très bonne découverte.

Photos et vidéos de Florence KUNTZ.

Ci-dessous, la totalité des lieux concernés.

  • 15 rue Quentin Bauchart.
  • Crédit Lyonnais : angles boulevard de Courcelles, rue de Courcelles, rue Daru et place de la république d’Equateur.
  • 5 rue Van Dyck, à côté du parc Monceau.
  • 41 avenue de Friedland.
  • 52 avenue des Champs Elysées, 8ème arrondissement.
  • 138 avenue des Champs Elysées.
  • 30 avenue Marceau.
  • 9 avenue Georges V, 8ème arrondissement, Paris, France.
  • Cathédrale américaine de la Sainte-Trinité, 23 avenue Georges V, 8ème arrondissement, Paris, France. Cloître : mémorial aux soldats américains morts lors de la Première Guerre Mondiale qui prend appuie sur le mur sud de l’église.
  • 13 rue Clément Marot.
  • 3 rue Treilhard.
  • 26 avenue Franklin D. Roosevelt, Banque transatlantique, 8ème arrondissement. Bas-relief signé Sylvestre.
  • Petit Palais, avenue Winston Churchill, 8ème arrondissement, Paris, France.
  •  Siège de l’Ordre National des Pharmaciens, 4-6 rue Ruysdaël, 8ème arrondissement, Paris, France. Hôtel construit au XIXème siècle. A droite, style néo-gothique et pastiche du XVIIIème siècle. Musée dans la demeure de Gaston Menier.
  • 56 boulevard Malesherbes et 3 rue de Lisbonne, Hôtel Cail, mairie du VIIIème arrondissement, Paris, France. Cour intérieure ; Hall (médaillons de Mercure et de Cérès) ; escalier ; salon de la vènerie (ancienne salle à manger). Style second empire, boiseries noires avec incrustations de marbre ; la salle des mariages avec des scènes allégoriques au plafond sur le thème de l’Europe. Le peintre est Victor Galland (1822-1892). Au-dessus des portes, nous voyons des symboles chers à Mr Cail.
    Jean-François Cail (1804-22 mai 1871), industriel. Architecte Albert Labouret (1841-1921). Les thèmes : industrie, agriculture, commerce. 
  • 62 boulevard Malesherbes, 8ème arrondissement, Paris, France.
  • 70 boulevard Malesherbes, 8ème arrondissement, Paris, France.
  • 49-51 rue de la Boétie, 8ème arrondissement.
  • Angle rue d’Astorg – 3 rue de la Boétie, 8ème arrondissement. Bâtiment de 1895. Architecte : Gustave Vera.
  • 64 bis rue du Rocher, 8ème arrondissement, Paris, France. Architecte : Théo. Petit, 1915. Institut professionnel féminin.
  • 45 boulevard des Batignolles, 8ème arrondissement, Paris. Lycée Chaptal.
  • 10 rue Clapeyron, 8ème arrondissement, Paris, France.
  • 9 rue de Turin, 8ème arrondissement, Paris, France. Maison de santé. Architecte : Fréd. Delafont, 1910. Entrepreneur : E. Demay.
  • Crédit du Nord : 59 boulevard Hausmann, 8ème arrondissement, Paris, France.
  • 7 rue Tronchet, 8ème arrondissement, Paris, France. Phidias dans la cour intérieure et entrée extérieure du bâtiment et détail.
  • Angle rue de Sèze et angle rue Vignon, 8ème arrondissement. J. de Saint-Maurice, architecte – SADG – SC, 1916.
    Lugagne et de Bouillanne, ingénieurs – constructeurs. Angle rue Vignon, 8ème arrondissement, angle Godot de Mauroy, boulevard de la Madeleine, 9ème arrondissement.
  • 26 rue du Faubourg Saint-Honoré. Magasin Hermès.
  • 31 rue du Faubourg Saint-Honoré.
  • Gare Saint-Lazare, intérieur, 8ème arrondissement.
  • 6 rue Boccador.  Voici une tête de Méduse, l’une des trois Gorgones avec les serpents entrelacés.
  • 53-55 avenue Montaigne, 8ème arrondissement, Paris, France. Pour exemple, voici une tête de Méduse, l’une des trois Gorgones. Ici, il ne s’agit pas d’un caducée mais de la Gorgone Méduse.
  • Hôtel Potocki : Chambre de Commerce et d’Industrie de Région Île-de-France, 27 avenue de Friedland, 8ème arrondissement, Paris, France. Hôtel du XIXème siècle. Façade.
    – Jeton : modèle de 1848, avers.
    – Meuble dans le hall d’entrée.
  • Petit Palais, avenue Winston Churchill, 8ème arrondissement, Paris, France.
  • 21 avenue Franklin D. Roosevelt, Palais de la Découverte (Palais d’Antin), 8ème arrondissement. Hall d’entrée.  Pilier avec trophées dorés sur panneaux d’onyx. Décor inspiré des salons de la Guerre et de la Paix du Château de Versailles. L’inauguration de l’ensemble  (Grand Palais et Palais de la Découverte) date de 1900 pour l’Exposition Universelle.
  • Musée Jacquemart-André, 158 boulevard Haussmann, 75008, Paris, France.
    – Musée Italie : salle vénitienne. Plafond attribué à Girolamo de Santacroce. 1ère moitié du XVIème siècle. Ensemble de panneaux circulaires et rectangulaires peints en camaïeu de grisaille sur fond bleu. Ici, un panneau rectangulaire réalisé à Venise sur commande de Nélie Jacquemart. L’ensemble fait référence aux planètes et aux grandes figures antiques. 
    – Galerie des musiciens.
    – Boudoir.
    – Fumoir.
    – Restaurant.
  • Hôtel Beauvau, place Beauvau, Paris 8ème. Ministère de l’intérieur.
  • Christofle, 9 rue Royale, 8ème.
  • Place de la Concorde, 8ème arrondissement. Cette place regorge de symboles qui personnifient la concorde. Statue de la ville de Rouen devant l’hôtel de Choiseul.
  • 6 à 10 place de la Concorde, 8ème arrondissement. Hôtel de Choiseul et Hôtel de Crion.
  • Place de la Concorde, 8ème arrondissement. Statue de la ville de Rouen. Statue de la ville de Nantes. Statue de la ville de Lyon. En 1772, des fossés cernaient cette place. En huit points, un pavillon avec escalier menait aux fossés agrémentés de parterres végétaux. Les imposantes statues correspondent aux pavillons. Chaque allégorie symbolise les vertus de Louis XV. Rouen : sculpteur : Jean-Pierre Cortot. L’allégorie à la tête couronnée de feuilles de pommier pose sur des ballots de marchandises. Elle possède le caducée « commercial ». Nantes : sculpteur : Louis-Denis Caillebotte. L’allégorie repose sur un navire. Elle tient à droite un caducée et à gauche un écusson. Statue de la ville de Lyon. Sculpteur : Louis Petitot. Allégorie assise sur un rocher bordé de roseaux. Son bras droit repose sur une corbeille remplie d’écheveaux de soie. Sa main droite tient un caducée.
  • Hôtel de la Marine, place de la Concorde et 2, rue Royale. – Verrière de la cour de l’Intendant. – Salle 6, chambre des bains. – Salle 8, salle à manger à manger de l’Intendant. Buffet de de Jean Henri Riesener. – 9, salon d’angle et salle à manger de Madame Thierry de Ville-d’Avray. – Cabinet doré : secrétaire à abattant de Jean Henri Riesener (17344-1806), décor marqueté de 1771. – Les Grands Salons : salle à manger d’Honneur. – Les Grands Salons : salon d’Honneur. – Les Grands Salons : salon des Amiraux. – La colonnade du Péristyle. – Galerie Dorée. – Galerie des Ports. – Escalier d’Honneur. – Fronton : Félicité publique.
  • Arc de Triomphe, place de l’Etoile, place Charles de Gaulle, 8ème arrondissement. Groupe sculpté antique du Tibre de Rome, tiré par le chariot de l’Armée d’Italie (original au Louvre). Relief entre 1833-1836 sous le dernier architecte Abel Blouet et ses 22 artistes.
  • Résidence de l’Ambassadrice du Royaume-Uni, 39 rue du Faubourg Saint-Honoré, 8ème arrondissement. Hall ; salon Pauline : les sièges datent du début de l’aménagement de l’hôtel ; le lit provient de l’atelier de Pierre-Gaston brion et doré par Louis-François Chatard.
  • Tapisserie, dite Chancellerie, exposition éphémère évolutive, Rond-Point des Champs-Elysées Marcel Dassault, 1, Avenue Matignon. Epoque du XVIIIe siècle. Tapisserie polychrome, dite Chancellerie, très probablement de la Manufacture Royale des Gobelins. Provenance : anciennement collection de Monsieur Carlos de Beistegui, au Palais Labia, Venise. Ce genre de Chancellerie était en général conçu pour les cours de Justice, les ministres de la Justice en l’honneur de leur charge, ainsi que pour les Ambassades de France à l’étranger. Galerie Kraemer, Paris.
  • Salle du théâtre des Champs-Elysées, 8ème arrondissement.
  • Lycée Chaptal, 45 boulevard des Batignolles, 8ème. Médaillon sur vase avec Hermès ; objets exposés au Parloir : acide acétique et réactif d’Esbach. * Galerie Dior, Christian Dior Couture SA, 11 rue François 1 er. – Croquis et sketches de Marc Bohan pour Christian Dior, feutre sur papier, tirage original et tirage d’exposition. Commande de Niki de Saint Phalle pour son parfum-sculpture lancé en 1982. Collection Dior Heritage et collection particulière. les serpents entrelacés du turban représente le symbole du parfum élaboré par Niki de Saint Phalle. – Son et lumière, grande salle de bal.
  • Palais de l’Elysée, palais d’Evreux, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré. Salon des Ambassadeurs.
  • Maison Elysée, 88 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris.
  • Cercle National des Armées, 24-28 rue de la Pépinière (et 8 place Saint-Augustin).

Siège de l’Ordre National des Pharmaciens, 4-6 rue Ruysdaël,

8ème arrondissement, Paris, France.

Hôtel construit en 1870 lorsque le parc Monceau s’est ouvert . A droite, style néo-gothique et pastiche du XVIIIème siècle. Musée dans la demeure (de 1879) de Gaston Menier, le fils du chocolatier. Musée des collections d’histoire pharmaceutique dans le pavillon mauresque de la cour.
– Diplôme honorifique de la : Pharmaceutical Society « Great Britain ».
– Porte du XVIIIème siècle. Côté escalier vénitien (1879).
– Escalier Vénitien et mosaïques italiennes en pâte de verre.
– Statue de Mercure.
– Et autres …

 

Musée Nissim de Camondo, Hôtel Camondo : 63, rue de Monceau,
8ème arrondissement, Paris, France.

Moïse de Camondo, fils de Nissim banquier de l’empire Ottoman : collectionneur et mécène, il a légué ses collections aux Arts Décoratifs. A la condition que le musée porte le nom de Nissim, son fils pilote décédé lors de la Première Guerre mondiale. Le musée a été inauguré le 21 décembre 1936.

– Salle à manger avec une paire de candélabres. Candélabre : bronze ciselé et doré. Fin du XVIIIème siècle. Hauteur de 104 cm; diamètre de 42 cm. Candélabre avec six lumières et trépied reposant sur 3 griffons. A la ceinture : 3 têtes de faunes. La base triangulaire est ornée de caducées et de médaillons à tête de bacchantes.
– Petit bureau. Commode estampillée de Roger Vandercruse, dit Lacroix et Jean-François Leleu, vers 1770. Dessus en marbre brocatelle d’Espagne. Placage de bois de rose, charme, amarante, sycomore, houx, épine-vinette, bronze ciselé et doré.
– Chambre de Moïse Camondo.  Commode : vers 1775, Paris. Chêne, placage de bois de rose, d’amarante et de houx. Dessus en marbre bleu Turquin, Capella, bassin de Carrare, Italie. Commode par Mathieu Guillaume Cramer. 1) Bronze ciselé et doré. 2) Mur.
– Musée Nissim de Camondo,  Hall d’entrée.

Petit Palais, avenue Winston Churchill,
8ème arrondissement, Paris, France.

* RDC. Attribué à l’atelier de René Dubois (maître en 1755). Secrétaire à abattant (armoire basse), bois laqué à décor en trompe l’œil et en camaïeu. Marbre blanc veiné, dorure. Paris vers 1770-1780.
* RDC. Léon Riesener (Paris 1808- Paris 1878) : Allégorie du 2 décembre 1852. Esquisse pour le plafond du salon des prévôts de l’ancien Hôtel de ville de Paris. Huile sur toile vers 1852. « Le 2 décembre 1852, la ville de Paris triomphe de l’anarchie et goûte les biens que lui offre la faveur des Muses, l’Abondance et le Commerce ».
* Sous-sol. Plaques de Neptune apaisant la tempête ou Quos Ego : attribuées à Martial Ydeux. Inspiration : gravure de Quos Ego par Marcantonio Raimondi d’après Raphaël. Emaux peints en grisaille sur cuivre, monture moderne en laiton doré. Limoges, milieu du XVIème siècle. Mercure en haut à gauche.
* Sous-sol. Hydrie à fond blanc. Attribuée à Psiax, potier. Athènes vers 525 avant J.-C. Hermès et sa mère Maia.
* Mercure. Bronze, Ier-IIème siècles. Provenance : Arles. Legs Dutuit, 1902. Inv. ADUT00015. 
* Lébès gamikos. Attique, vers 520-510 avant J.-C. Panse : scène de mariage. Pied conique : jugement de Pâris. 
* Amphore à figure noire. Proche du Rycroft Painter. Vers 520-510.
* Outkin, Nicolai Ivanovitch (1780-1868), graveur. Estampe de 1836. Burin sur papier de Chine. PPG 2779. 
* Mercure et Argus d’après Jordaens. Losenko, Anton Pavlovitch (1737-1773). Estampe d’interprétation, 1620. Burin, papier de Chine, PPG2807. Arts graphiques. 
* Galerie Edward Tuck. Joseph Revel, maître horloger à Paris en 1775. Pendule à la bacchante, dernier quart du XVIIIe siècle. Marbre blanc, bronze doré.
* Niccolo Amastini , graveur sur gemme (Rome, 1780 – Rome, 1851) : tabatière, le Jugement de Pâris. Legs Dutuit, 1902 – Inv. ODUTO1825. Signature sur le couvercle : Mastinou en (grec). Or, camée sur onyx, Rome, vers 1798-1809 ?
* D’après Guy-Louis Vernansal (1648-1729), Jean-Baptiste Monnoyer (1636-1699), Jean-Baptiste Blin de Fontenay (1653-1715) : le retour de la Chasse, tenture de l’Histoire de l’Empereur de Chine. Manufacture de Beauvais, fin du XVIIe siècle. Laine et soie. Collection municipale. Inv. PPO 3526.
* John Ellicott ( ? ,  1706 – Londres, 1772 ; horloger du roi George III). Montre à double boitier, Hygie et Cupidon.
* Jean-Pierre Huaud, peintre sur émail (Genève, 1655 – Genève, 1723). Johann Hinrich Wiedeking, horloger (?, Allemagne-Utrecht, vers 1802). Montre Junon et Iris d’après Simon Vouet, gravée par Michel Dorigny en 1644. Or, peinture sur émail. Berlin ou Genève, vers 1690-1700 (émail) ; Utrecht, vers 1750-1770 (mouvement). Donation Tuck, 1921- Inv. OTUCK 00233.
* Adriaen Van de Velde (Amsterdam : 1636-1672). Mercure, Argus et Io. Huile sur toile, 1665.
* Jean-Joseph Weerts (Roubaix, 1847 – Paris, 1927). Triomphe de l’Exposition Universelle de 1889 : la ville de Paris recevant les nations. Esquisse pour le plafond du grand escalier de  l’hôtel de la Monnaie. Commande directe à l’artiste, décor en place. Huile sur toile, 1889. Achat sur les arrérages du legs Dutuit. Inv. PPUT1415.
* Hubert Robert (Paris, 1733 – 1808), ruines romaines. Huile sur toile, 1776. Donation Charles Vincent Ocampo, 1931. Inv. PPP2548.
* Léon-Joseph-Thomas Alessandri (Ravenne, 1803 – Paris, 1883). Vitrine, 1867, bois de poirier noirci, ivoire et bronze doré. Fonds ancien. Inv. WPPOooo97. Meuble-rotonde à dôme, présenté à l’Exposition Universelle de 1867. Style Renaissance. La Victoire au sommet est l’œuvre du sculpteur Victor Bernard.

Palais de l’Elysée – hôtel d’Evreux, 55 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008.

  • Salon des ambassadeurs. RDC. Décor militaire avec des boiseries à trophées. Le comte d’Evreux a effectué une courte fonction dans la cavalerie.
  • Salon de la cartographie. RDC. Entrée de l’aile est. Deux panneaux en pendant.
  • Salon des fougères. RDC. Deux panneaux en pendant.
  • Bibliothèque Napoléon III. RDC. Panneaux supérieurs de portes. Aujourd’hui salle à manger, RDC.
  • Salon des portraits. RDC. Les médaillons du salon avec des muses ont été remplacés par des portraits des membres de la famille de Napoléon 1er et de huit souverains importants à l’époque. De nos jours, s’y déroulent les repas officiels en petits comités.
    Caducées sur la frise.

Spécial Petit Palais

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