Paris-7ème

 

 Trois pôles importants en motifs recherchés et un résumé sur ceux
de l’Assemblée Nationale.

PREFACE

Nous abordons maintenant le septième arrondissement de cette collection « Caducées parisiens».

La ville de Paris est une source importante de sujets iconographiques et les caducées y sont bien représentés. 
Avec ce travail, plus qu’une étude, il s’agit en l’état d’une banque d’images.

Cette page résulte d’un long travail pour lequel il a fallu sillonner chaque rue de l’arrondissement et arpenter chaque recoin des musées.

Concernant les musées, trois pôles importants alimentent cet ouvrage en motifs recherchés : les Invalides, le musée d’Orsay et le musée de la Légion d’Honneur.

Il faut noter l’importance de la rue de Babylone avec quatre adresses qui ont retenu notre attention.

Associées à chaque diaporama ou vidéo, vous retrouverez les coordonnées exactes du lieu où se situe chaque représentation de l’étude.

Quant aux caducées « d’intérieur », nous n’avons noté que les références pour ceux du Musée d’Orsay.
Les photographies sont en notre possession mais dans un respect des procédures des musées, notamment, nous attendons les autorisations afin de pouvoir publier les images

Il en résulte pour l’instant : les caducées du septième arrondissement répartis en 2 vidéos puis en complément une vidéo sur l’extérieur du musée d’Orsay et enfin une liste des caducées trouvés dans le musée mais sans aucune illustration.

A la fin du document, un passage spécial est réservé à l’Assemblée Nationale.

Photos et vidéos de Florence KUNTZ.

Caducées du septième arrondissement

Références générales

* Parc du champ de Mars, 7ème arrondissement, Paris, France. Monument : déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 1789-1989.
* Angles : avenue Emile Deschanel, allée Adrienne Lecouvreur, avenue Barbey d’Aurevilly, rue Marinoni.
* Café Varenne, 36 rue de Varenne, 7ème arrondissement.
* Musée Rodin, 77 rue de Varenne, 7ème arrondissement, Paris. Lécythe avec Mercure ; La Mort d’Alceste d’Auguste Rodin (1840-1917). Groupe en plâtre vers 1898 (musée Rodin); groupe en bronze avant 1903. Fondeur inconnu (musée de Boston). Concernant ce groupe : Rodin a puisé son inspiration dans l’opéra de Gluck. Alceste expire sur les genoux d’Admète. A côté d’Admète : Mercure qui accompagnera Alceste aux Enfers.
* Hôtel de Villeroy, ministère de l’agriculture, 78 bis rue de Varenne. Salle Sully.
* Hôtel de Castries, 72 rue de Varenne. En 2018, cabinet du ministre de la Cohésion des territoires.
* Hôtel Rothelin-Charolais, 101 rue de Grenelle, 7ème arrondissement, Paris.
* Mairie du 7ème arrondissement, 116 rue de Grenelle. Pilier hermétique.
* Pont Alexandre III, côté Invalides, 7ème arrondissement.
* Place du Palais Bourbon : Un miroir au-dessus d’un bâton qu’un serpent enroule symbolise la Prudence. Vertu cardinale qui explore la conscience en un retour sur le passé pour se projeter dans l’avenir.
* Hôtel particulier : 25 quai Anatole France.
* 215 bis boulevard Saint-Germain, 7ème arrondissement, Paris.
* 244 boulevard Saint-Germain, 7ème arrondissement, Paris. Ministère de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer en charge des Relations Internationales sur le Climat. Cabinet de la Secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité.
* 24 rue du Bac.
* 11 rue Chomel, 7ème arrondissement, Paris.
* 3 rue de Babylone, 7ème arrondissement, Paris. Magasins du Bon Marché.
* 5 rue de Babylone, 7ème arrondissement, Paris. Magasins du Bon Marché.
* 16 rue de Babylone, 7ème arrondissement, Paris. Magasins du Bon Marché.
* 51 rue de Babylone, 7ème arrondissement, Paris.
* Basilique Sainte-Clotilde, 23 bis las Cases, 7ème arrondissement, Paris. Baptême de Clovis, chœur.
* Hôtel de Rochechouart : ministère de l’éducation nationale, 110 rue de Grenelle, 7ème.
– Salle Jules Ferry, bureau du Ministre ;
– Salle attenante au bureau « Jules Ferry » ;
– Salle Maupassant.
* Fondation Custodia, 121 rue de Lille, 7ème arrondissement, Paris.

Invalides, 129 rue de Grenelle, 7ème arrondissement.

* Musée des deux guerres mondiales. Royal Canadian Army Medical Corps. Insigne de coiffure de la 2e Division d’infanterie canadienne (force principale du débarquement de Dieppe du 19 août 1942.
* Musée de l’Armée. Salle 23, cour impériale, 2ème étage.
– Sabre d’honneur décerné au capitaine Cazeaux, 9e demi-brigade légère d’infanterie légère. 1800. Manufacture de Solingen.
– Selle du cheval de Napoléon 1er faite pour le cortège du Sacre, 1804. La pourpre, les feuilles de chêne, les feuilles de laurier et les épis de blé sont des symboles impériaux.
* Eglise du Dôme d’Hardouin-Mansart dès 1676. Tombeau de Napoléon 1er au centre de la galerie circulaire de la crypte. Architecte = Visconti. Dix bas-reliefs tout autour de la galerie figurent les principales réalisations du règne de l’Empereur. Ils ont été sculptés par Pierre-Charles Simart (1806-1857), élève de Pradier.
– Université impériale. Au centre, Napoléon est vêtu à l’Antique.
– Bas-relief de 1847 : le code du Commerce. Au centre, Napoléon est vêtu à l’Antique.
* Serpent d’Esculape sur 4 jarres. Photo non présente.

Liste des caducées découverts et non postés sur ce site.

* Musée de la Légion d’Honneur, 7ème arrondissement. Entrée : place Henri de Montherlant. Jardins : 64 rue de Lille. Quai Anatole France. Grande Chancellerie de l’Ordre National de la Légion d’Honneur, entrée des bureaux : 1 rue de Solferino.
– Escalier.
– Epée offerte par la population de Jemmapes (Algérie) à Christian Prosper Jeunhomme, médecin militaire en 1569. Acier, aigue marine, cuir noir.
– Mérite Postal (décret du 14/11/53), vermeil, argent et émail. Insigne de Commandeur. Dépôt de monsieur Olivier Clément, 2013. Et insigne d’officier et réduction. Achat du Musée, 1957. Inv. 05384, 010281.
– Mérite Postal (décret du 14/11/1953), vermeil, argent et émail. Insigne de Chevalier. Achat de la Société des Amis du Musée, 2013. Inv. 010152.
– Mérite Commercial et Industriel (décret du 27/05/1939). Insigne de Commandeur du Président Grandpierre, membre du conseil de cet ordre. Vermeil, émail. Don du Président Grandpierre, 1970. Inv. 06401.
– Insigne d’officier. Vermeil, émail. Achat du Musée, 1942. Inv. 04152 et à droite : insigne de Chevalier. Vermeil, émail. Achat de la Société des Amis du Musée, 2013. Inv. 010144.
– Arthus Bertrand d’après Raymond Sulzes (1893-1970) et André Arbus (1903-1969). Collier de la Légion d’Honneur des IVe et Ve Républiques. Or et émaux, 1953. Achat du Musée.
– Martin-Guillaume Biennais (1764-1843). Collier de la Légion d’Honneur du 1er Empire. Or et émaux vers 1805. Don de S.A.I. le prince Napoléon.
– Le Duc de Saint-Aignan remet l’ordre du Saint-Esprit au Prince Vaïni le 15 septembre 1737. Huile sur toile. Don de la Société d’entraide des membres de la Légion d’Honneur. Musée de la Légion d’Honneur.
– Jardins du Musée de la Légion d’Honneur, 64 rue de Lille.
* Hôtel de Salm, palais de la Légion d’Honneur et de la Grande Chancellerie, 64 rue de Lille, 7ème arrondissement, Paris.
– Vers la salle du conseil.
– Salon de la Rotonde.
– Plafond du salon des Grands Chanceliers.
– Extérieur.

Parvis du musée d’Orsay, 7ème arrondissement.
De 1810 à 1871 des travaux s’enchaînent sur le site de l’actuel musée sans aboutir réellement. Lors des incendies de la Commune en 1871, le palais existant brûle . Puis les travaux continuent à se succéder.  En vue de l’Exposition Universelle de 1900, la Compagnie du Paris-Orléans acquière, en 1896, des terrains. C’est Victor Laloux qui gagne le concours et la gare est inaugurée en 1900. Vers 1935, la gare ne suffit plus à accueillir les nombreux voyageurs.
Cette gare sert à différentes causes  (stock des colis pour le front, réception des prisonniers de guerre) excepté celle du trafic ferroviaire. Mais il faut sauver la gare!
C’est Georges Pompidou qui retient le concept de musée, Valéry Giscard d’Estaing qui l’approuve et François Mitterrand qui l’inaugure en 1986.
– Façade.
– Les Grandes Parties du Monde. Figures allégoriques installées en ce lieu en 1986 et provenant de l’exposition universelle de 1878.
L’Europe : concepteur, Alexandre Schoenewerk (1820-1885), exécutant, J. Voruz Aîné. Statue en fonte de fer anciennement dorée. 

Musée d’Orsay, quai Anatole France, 7ème arrondissement.
– Paris-Orléans et Blois-Tour ; Quimper-Aurillac.
– Paris-Orléans, Orléans-Bourges et Rodez-Tulle.
– Nantes-Angers, Vannes-Lorient et Poitiers-Limoges.
– Bordeaux-Toulouse.

Au faîte du musée. Les ailes de Mercure symbolisent la rapidité. On va bien sûr plus vite avec des ailes et donc avec les trains !

Liste des caducées découverts au Musée d’Orsay et non postés sur ce site

Musée d’Orsay, quai Anatole France. Intérieur.
*Ecoinçon intérieur.
*Niveau 0. Secret d’en haut, 1875 : Hippolyte Moulin (1832-1884). Salon de 1875. Marbre taillé d’après le plâtre exposé au Salon de 1873. Commandé par l’Etat en 1873. Entré en 1876. Hermès et son buste en Hermès, coupé par des plans verticaux aux épaules.
*Salle 9bis, Arts décoratifs, Orfèvrerie, niveau 0. Messagers des dieux, 1897, de Georges Lemaire (1853-1914). Camée sur onyx à 2 couches. Exposé à Paris, Salon de la Société des artistes français, 1897.
*Niveau 1. Mercure inventant le Caducée : Henri Chapu (1833-1891). Marbre taillé d’après le plâtre exécuté à la Villa Médicis à Rome en 1860. Salon de 1863. Acquis par l’Etat en 1862.
*Niveau 2. Mercure inventant le Caducée, 1878 : Jean Antoine Idrac (1849-1884). Marbre en partie réalisé à la Villa Médicis à Rome en 1877. Salon de la Société des artistes français, Paris, 1879. Acquis par l’Etat en 1879.
*Niveau 2, derrière l’horloge. Alexandre Morlon : Commerce, 1910. Médaille uniface en bronze, fonte. Avers.
*Niveau 2, derrière l’horloge. Pierre Dautel (1873-1951). Exposition hispano-française, Saragosse, 1908. Plaquette uniface en cuivre. Avers.

Préface pour le Palais Bourbon 

Nous abordons maintenant le neuvième volume de cette collection « Caducées parisiens».
Cette fois, les motifs se situent au sein du Palais Bourbon (l’Assemblée Nationale) et de l’Hôtel de Lassay.

La ville de Paris est une source importante de caducées, en voici encore la preuve.
Avec ce recueil, plus qu’une étude, il s’agit en l’état d’une banque d’images.
Dans un premier temps, nous n’analyserons pas l’origine, ni la destination des représentations iconographiques, pas plus que leur historique.
Toutefois, avec ces caducées, nous y voyons une illustration de l’Eloquence en rapport principalement avec Hermès/Mercure.
Cet ouvrage résulte d’une visite à l’occasion des Journées du Patrimoine de septembre 2017 et d’un heureux hasard à la suite duquel, je me suis retrouvée dans la longue file d’attente.
La qualité des images n’est pas souvent optimale puisqu’elles sont prises à l’intérieur et en présence d’une grande foule !

Références pour l'Assemblée Nationale (ou Palais Bourbon) 

L’Assemblée Nationale (ou Palais Bourbon) et son fronton. Quai d’Orsay, France, Paris, 7ème arrondissement.

Ce Palais s’élève sur l’emplacement de l’Hôtel de Bourbon construit de 1722 à 1728.  C’est le marquis de Lassay qui a conseillé à la fille de Louis XIV et de Madame de Montespan, la duchesse de Bourbon, de construire cet édifice. Lui-même a fait construire, en même temps, l’Hôtel de Lassay.
Le petit-fils de la duchesse, le Prince de Condé, a agrandi l’Hôtel Bourbon pour en faire un palais en 1764. En 1768, ce prince rachète l’Hôtel de Lassay.

A l’Assemblée Nationale, le caducée symboliserait l’Eloquence. Adresse officielle : 126 rue de l’Université.

– Salon Delacroix  (avant salon du Roi) construit à partir de 1828 et peint en 1833. Le salon Delacroix, pendant du salon Pujol, a été conçu par Jules de Joly. La décoration en a été confiée à Eugène Delacroix par Adolphe Thiers.
– L’Assemblée Nationale, salon Casimir-Périer. Voûte en plein cintre à caissons. Motif de caducée entre des colonnettes de style corinthien. Conçu par Jules de Joly à partir de 1828. Bas-relief de 1834 réalisé par Henri de Triqueti : la Loi protectrice.
– La Tribune des Orateurs provient de l’ancien Conseil des Cinq Cents.
– L’Assemblée Nationale (Palais Bourbon) : Hémicycle bâti entre 1829-1832 par Jules de Joly.
– Bas-relief des Arts, des Sciences, de l’Agriculture et du Commerce. Caisson.
– L’Assemblée Nationale (Palais Bourbon) : salle des Conférences. Salle de lecture et de rencontre. Bâtie par Jules de Joly et décorée en 1839 par François-Joseph Heim.
– L’Assemblée Nationale (Palais Bourbon) : Salon de la Paix ou salle des Pas Perdus. Plafond d’Horace Vernet. Moulage en plâtre de Minerve tenant un caducée.
– L’Assemblée Nationale (Palais Bourbon) : galerie des Fêtes inaugurée en 1848. Peinture de Francois-Joseph Heim.Hôtel de Lassay : le salon de Musique (à l’origine : Grand Salon), 1729.
– Hôtel de Lassay : le salon des Eléments (à l’origine une chambre à coucher), 172

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