Paris-2ème

BANQUES ET NEGOCE TEXTILE

Le 2ème arrondissement est particulièrement riche en caducées. 
La rue Réaumur en constitue un cadre particulier avec le négoce du textile.

PREFACE

Cette page constitue la suite de la série sur le Caducée dans l’Art et principalement dans la ville de Paris. Il traite du 2ème arrondissement.

Ce thème a l’avantage de regrouper principalement plusieurs domaines : la Médecine, l’Art, le Commerce et le Transport. Nous espérons trouver encore d’autres domaines à l’usage du caducée issu de l’architecture parisienne.
La ville de Paris est une source importante de sujets iconographiques et les caducées y sont bien représentés.

Avec ce recueil, plus qu’une étude, il s’agit en l’état d’une banque d’images.
Cet ouvrage résulte d’un long travail pour lequel il a fallu sillonner chaque rue de l’arrondissement.
Bien entendu, certains éléments ont dû échapper à l’œil perspicace de la photographe. 
N’hésitez pas à aller sur « en voir plus » afin de visualiser la totalité des caducées du 2ème arrondissement.

Bonne promenade

PREFACE REAUMUR 

Cette deuxième partie traite de la rue Réaumur dans le 2ème arrondissement.
Cette rue est une mine d’images sur le sujet et mérite un traitement à part. Sa largeur, jusqu’à 25 mètres, permet de mettre en évidence ses bâtiments. Cette voie diffère du style « haussmannien », elle date de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle. Les immeubles principaux ont été construits, pour la plupart, entre 1896-1900.

Les constructions de la rue Réaumur offrent une belle homogénéité malgré les différences de traitement architectural et des décors. Nous parlons de style « Beaux-Arts » et de l’utilisation des styles néo-gothique et néo-baroque au service de  l’Art nouveau.
L’époque encourage les espaces gagnés sur la rue (jusqu’à 1m20), on y trouve donc beaucoup de pièces en saillie.
L’artère est à l’origine du lancement du concours des façades qui va peu de temps après s’étendre à l’ensemble des édifices parisiens.

Admirez donc la hauteur des bâtiments (jusqu’à 31 mètres), la largeur des baies vitrées, l’utilisation du fer pour les ossatures métalliques, les bossages de pierre, les rotondes, les dômes, les colonnes et les consoles ouvragées, les attiques, les bow-windows, les pans coupés, les atlantes et les mascarons. Tous ces éléments participent à la majesté de cette voie.

Enfin et surtout concernant le domaine qui nous intéresse, les caducées, cette rue était principalement destinée au négoce des textiles et du commerce en gros. La structure des édifices y est appropriée.

Hermès, le dieu du Commerce, « trône » souvent sur les façades avec ou sans son attribut : le caducée.

Ci-dessous, la totalité des lieux référencés.

2ème ARRONDISSEMENT

  • 10 rue Volney.
  • 2 place de l’Opéra, angle de la rue du Quatre Septembre: BNP Paribas.
  • 4 rue de la Paix: propriété de la Caisse Générale des Lamiells. Façade et vestibule.
  • Banque de Paris et des Pays-Bas : 5 rue d’Antin.
  • Crédit Lyonnais, 19 boulevard des Italiens, angle rue de Choiseul. Verrière de l’atelier de Gustave Eiffel. Architecte : Bouwens van der Boijen.
  • 22 rue de Choiseul,  Crédit Lyonnais. A côté du 25 rue de Gramont. Crédit Lyonnais.
  • Galerie Vivienne. Entrée 4 rue des Petits-Champs. Sorties : côté rue Vivienne et aussi côté rue de la Banque. Galerie longue de 176 mètres, inaugurée en 1826. L’architecte François-Jacques Delannoy a associé les éléments d’architecture aux symboles de la réussite (couronnes de laurier, palmes et gerbes de blé), de la richesse (cornes d’abondance) et bien sûr du commerce (caducée). Caducée à un seul serpent!  Mercure, sortie côté rue de Vivienne.
  • Galerie Colbert : côté 6 rue des Petits Champs.
  • Galerie Colbert : 2 rue Vivienne. Rotonde et dôme de verre élevés par l’architecte Jean Billaud en 1826.
  • Bâtiment de la Métropole Gestion : 9 rue des Filles Saint-Thomas.
  • Mairie du 2ème arrondissement, 8, rue de la Banque.
  • 1 Place des Petits-Pères.
  • Frise extérieure du Palais Brongniart (Bourse).
  • Palais Brongniart (Bourse), la Nef (salle de la Corbeille).
    – Frise de guirlandes ;
    – Plafond à caissons de la nef (1826) de Charles Meynier (1768-1832), RDC. Commerce, Sciences, Arts. Plafond de 24m de haut, tons ocres, peinture en trompe l’œil;
    – Plafond à caissons de la nef d’Alexandre Denis Abel de Pujol (1785-1861), RDC.  La ville de Paris présente les clefs de la Bourse à Mercure. Plafond de 24m. Peinture de 1831, tons ocres, peinte en trompe l’œil.
  • 6 et 4 place de la Bourse.
  • Chambre du Commerce, 21 rue Notre-Dame des Victoires.
  • 24 rue Saint-Marc. Magasin Moda Domani Institute.
  • 19 boulevard Poissonnière.
  • 15 rue d’Uzès.
  • 13 rue d’Uzès.
  • 8 rue du Mail.
  • 3 rue d’Aboukir, ancienne rue des Fossés Montmartre.
  • Angle rue d’Argout, rue du Louvre, rue Etienne Marcel. Ce qui doit correspondre au 46 rue Etienne Marcel.
  • 38 rue Etienne Marcel. Architecte : A. Sibien, 1895.
  • 11 rue Bachaumont.
  • 11 bis rue Bachaumont. Architectes : L. Guinot et P. Morel. Edifice de 1909.
  • 15 à 19 rue Bachaumont. Architectes : L. Guinot et P. Morel. Edifice de 1908.
  • 2 rue de Mulhouse.
  • 9 rue d’Alexandrie.
  • 17 passage du Grand-Cerf. Entrée : 145 rue Saint-Denis; sortie rue Dussoubs. Construit avant 1827 qui est une période d’émeutes dans ce quartier.  Le passage est long de 113 mètres, il est aussi le plus haut passage parisien avec ses 12 mètres.
  •  62 rue Tiquetonne.  Architectes : Brevet et Bocage, 1884-1885.
  • 51 rue Montorgueil.
  • 21 boulevard MontmartreAngle 112 rue de Richelieu-boulevard Montmartre
  • 35 rue Montmartre.
  • 21 rue Greneta. Architecte : J. Boussard, 1885.
  • 15 rue du 4 septembre
  • BNF, 58 rue de Richelieu. Boutons uniformes du Service de Santé militaire. Ouvrage de Louis Fallou « le bouton uniforme français de l’Ancien Régime à fin juillet 1914. Photo non présente.
  • 20 rue de la Paix, 2e arrondissement.

 2ème ARRONDISSEMENT – RUE REAUMUR 

  • 130 rue Réaumur – 3 rue Léon Cladel. Immeuble d’angle à rotonde de type commercial élevé en 1898 par l’architecte Charles de Montarnal. Ossature métallique, habillage pierre, rotonde couverte d’un dôme en attique.
  • 119 rue Réaumur. Immeuble commercial à ossature métallique et habillage en pierre de 1900.  Germain Bousson, architecte. Immeuble primé au concours des façades de la ville de Paris. Ligne de fenêtres en plein cintre à l’attique. Mascaron en pierre représentant Hermès.
  • 116 rue Réaumur – 1-3 rue du Sentier, 2ème arrondissement. Immeuble commercial d’angle à pan coupé, construit par l’architecte Albert Walwein en 1897-1898.  Immeuble primé au concours des façades de la ville de Paris. La figure de droite est coiffée d’une façon élaborée. Aux extrémités des larges baies vitrées du 2ème niveau du soubassement, des caducées sont visibles dessous des têtes de lion et au-dessus de figures ailées. Figure casquée d’Hermès.
  • 112 rue Réaumur.
  • 107 rue Réaumur – 122 rue de Montmartre.
  • 102 rue Réaumur.
  • 101 rue Réaumur. Immeuble d’angle à rotonde de type commercial de 1895.  Angle rue de Cléry. Architecte : Albert Walwein.  Immeuble primé au concours des façades de la ville de Paris.
  • 99-97 rue Réaumur. Immeuble commercial de 1900. Construit par Philippe Jolivald et Charles Devillard. Deux des quatre ouvertures donnent sur la station « Sentier ». Balconnet galbé du 1er étage.
  • 92-82, rue Réaumur. Immeuble commercial. 92 rue Réaumur, angle rue Dussoubs.
  • 89 rue Réaumur. Immeuble commercial.
  • 61-63 rue Réaumur et angle de la rue Saint-Denis. Immeuble commercial de 1898. Façade néogothique et horloge monumentale. 61-63 rue Réaumur et angle de la rue Saint-Denis. Immeuble commercial de 1898 par les architectes : Edouard Singery et Philippe Jouannin. Le sculpteur : F-A Jacquier.
  • 51 rue Réaumur. Immeuble d’activités, 1910 par l’architecte Charles-Henri Le Maresquier. Encadré par le boulevard Sébastopol et la rue de Palestro. Style néo-baroque. Ancien magasin Felix Potin, de nos jours Monoprix. Côté rue Palestro.

Site Richelieu : 5 rue Vivienne.

Salle Ovale : 
Bibliothèque

MUSEE :

Salle des Colonnes, fondation Léon Levy :

  • Intaille : le décan Tépiach. Méditerrannée orientale, 1er-3e siècle. Améthyste acquise avant 1858. Inv.58.2181
    Dieu astral, image du Christ, de Moïse et d’Hermès. Intaille protectrice.
  • Amphore à col. Face A : Thésée, vainqueur du Minotaure.
    Face B : jugement de Pâris ? Attribuée au peintre d’Antiménès. Athènes (Grèce), vers 520 av. J.-C. Terre cuite, figures noires. Don Delepierre en 1966. Delepierre.Ca.29. Département Monnaies, médailles et antiques.
  • Stèle punique : dédicace de Mattanbaal, fille d’Hannon, fils d’Abdmelquartus. Carthage (Tunisie), 3e-2e siècle av. J.-C. Fouilles de Carthage par E. Babelon et S. Reinach en 1883. Calcaire, don en 1884. Inv.54.pun.26
  • Sesterce de Tibère : princes jumeaux dans des cornes d’abondance et avec caducée. Empire romain, 1er siècle. Orichalque. Anciens fonds 938 (BNC II, Tibère, 72). Ce sesterce illustre la naissance des jumeaux de Livilla (sœur de Germanicus et de l’empereur Claude).
  • Coupe : Arcésilas II, roi de Cyrène préside à la pesée et au stockage du Silphium. Attribuée au Peintre d’Arcésilas (vase éponyme). Sparte (Grèce), vers 565-560 av. J.-C. Trouvée à Vulci (Italie). Terre cuite, figures noires. Achat à la vente Durand en 1836. De Ridder.189.

Cabinet précieux, salle Sisley d’Ornano : 

  • Phiale : Mercure dans un sanctuaire rustique. Gaule romaine, 50-225. Inscription en latin autour du médaillon : dédicace à Mercure.  Mercure pose avec ses animaux favoris, coq, tortue, bouc. Argent ; dorure sur le médaillon et l’inscription ; médaillon refixé en 1830. Inv.56.18
  • Statuette de Mercure, Gaule romaine, 100-225. Argent ; dorures sur les ailes du Pétase. Restaurée en 1834 par Alexis-Joseph Depaulis avec complément en cire, devenue brune. Inv.56.2. Département Monnaies, médailles et antiques.
  • Patère avec Maia, Gaule romaine. 75-200. Inscriptions en latin, à l’intérieur : dédicace par Germanissa ; indication de poids sur le manche. Argent. Inv.56.25
  • Phiale : Mercure à la Bourse, Gaule romaine, 50-200. Inscription en latin sous le pied :  dédicace par le celte Sollemnis. Argent, dorure sur le médaillon remonté au 19e siècle. Inv.56.19
  • Figure d’applique : buste de Maia ou de Rosmerta, Gaule romaine, 50-175. Argent ; dorure.  Accidentée. Inv.56.3
  • Phiale : Mercure et Maia ou Rosmerta, Gaule romaine, 50-175.  Inscription en latin autour du médaillon :  dédicace à Mercure. Argent ; dorure sur le médaillon. Lors du remontage en 1830, les médaillons des coupes 19 et 29 ont été interverties. Inv.56.17. Bustes en très haut-relief. Rosmerta : déesse gauloise de la fertilité. Maia : mère de Mercure. Acanthes et caducée.
  • Statuette de Mercure, Gaule romaine, 150-225. Argent très pur ; dorure ; restaurations modernes. Inv.56.1. Il s’agit soit d’un ex-voto soit d’une statue de culte.
  • Serpents, Gaule romaine, 100-225. Argent ; traces de dorure. Inv.56.66-67. Ce serpent pouvait provenir d’un caducée.
  • Adaptation d’après la numérisation 3D de Dai Nippon Printing, 2021. Gobelet des jeux isthmiques, Italie, 40-70 ap. J.-C. Argent et dorures, lacunes. Donateur Quintus Domitius Tutus.
  • Simpulum (louche à puiser le vin) avec Mercure, Gaule romaine, 50-100. Inscription en latin à l’extérieur du bol ; dédicace par Q. Domitius Tutus, argent. Inv.56.12. Département Monnaies, médailles et antiques.

Salle de Luynes

  • Hydrie : – épaule : Héraclès combat le lion de Némée ; – panse : Héraclès sur un quadrige gagne l’Olympe escorté par Athéna, Apollon et Hermès. Signée Pamphaios potier, attribuée au peintre d’Euphilétos. Athène (Grèce), 530-520 av. J.-C. trouvée à Tuscania (Italie). Terre cuite, figures noires. De Ridder.254.
  • Hydrie (Calpis) : Hermès, Apollon, Artémis et Léto. Attribuée au Peintre des Niobides. Athènes (Grèce), 460-450 av. J.-C. Trouvée à Nola (Italie) avant 1840. Terre cuite, figures rouges. De Ridden.443. Département Monnaies, médailles et antiques.
  • Péliké. Face A : Apollon citharède, Iris et une biche. Face B : une déesse ailée porteuse de torches (Iris, Niké ou Eos ?). Attribuée au Peintre de Providence. Athènes (Grèce), 470-460 av. J.-C. Trouvée à Agrigente, Sicile (Italie) en 1826. Terre cuite, figures rouges. De Ridder.392. Apollon et Iris (la messagère munie d’ailes et d’un caducée) portent les vases des offrandes liquides offertes par les humains. 
  • Amphore à col, dite de Nola. Face A : Hermès poursuit le prince troyen Ganymède (ou bien Pâris). Face B : un homme barbu drapé. Attribuée au Peintre d’Oionoclès. Athènes (Grèce), 470-460 av. J.-C. Trouvée à Nola (Italie). Terre cuite, figures rouges. De Ridder.373.
  • Amphore à col. Face A : assemblée divine (Hermès, Athéna, Zeus, Héra et Arès). Face B : un départ de guerriers. Attribuée au groupe des Trois Lignes. Athènes (Grèce), 540-530 av. J.-C. Trouvée à Vulci (Italie). Terre cuite, figures noires. De Ridder.229. Département Monnaies, médailles et antiques.
  • Coupe, dite de type B : lutte entre les dieux et les géants. Attribuée au Peintre de la Gigantomachie de Paris (vase éponyme). Athènes (Grèce), 480-470 av. J.-C. Trouvé à Vulci (Italie). Terre cuite, figures rouges. De Ridder.573.
  • Coupe fragmentaire : Ajax porte le cadavre d’Achille. Attribuée à Douris, Athènes, Grèce. 500-490 av. J.-C. Trouvée à Tarquinia (Italie) en 1829-1830. Terre cuite, figures rouges. De Ridder.537+
  • Cratère à volutes fragmentaire : Hermès pèse les destinées d’Achille et de Memnon (?) en présence de Zeus. Attribué au Peintre de Cléophradès, Athènes (Grèce). 500-490 av. J.-C. Trouvé à Tarquinia (Italie) en 1829-1830. Terre cuite, figures rouges. De Ridder.385.1.

Galerie Mazarin :

  • Pichon, nouveau plan routier de la ville et faubourg de Paris avec ses principaux édifices et nouvelles barrières. Paris, chez Esnauts et Rapilly, 1789. Carte gravée en couleurs. Département cartes et plans. Ge A-1191 (Rés), Prov : achat en 1980.
  • Sous la verrière, seize œils-de-bœuf vitrés. Au-dessus de chaque œil-de-bœuf, apparait le nom d’une ville symbolique quant à l’histoire des civilisations et des bibliothèques. Entre les noms des villes : des symboles.
    a) Thèbes et Rome
    b) Athènes et Ninive.

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